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Trois questions à...

Laurent Didier: «J'épaulerai Mollema au Giro»

Laurent Didier s'apprête à prendre la direction de l'Australie pour débuter sa saison. Après une année 2016 en demi-teinte, le coureur de Trek-Segafredo s'est fixé comme principal objectif le Tour d'Italie où il espère faire briller Bauke Mollema.

Laurent Didier connaît son début de saison. La suite est encore un peu floue, mais le Giro sera le premier grand moment.

Laurent Didier connaît son début de saison. La suite est encore un peu floue, mais le Giro sera le premier grand moment. © PHOTO: Serge Waldbillig

Journaliste indépendant

(jg/tof). Laurent Didier s'apprête à prendre la direction de l'Australie pour débuter sa saison. Après une année 2016 en demi-teinte, le coureur de Trek-Segafredo s'est fixé comme principal objectif le Tour d'Italie où il espère faire briller Bauke Mollema.

Laurent, quel regard portez-vous sur votre année 2016?

J'avais bien débuté et je me sentais affûté à l'heure d'aborder Paris-Nice. J'ai eu la malchance de voir une étape annulée alors que j'étais dans l'échappée. Au Giro, je suis tombé malade et j'ai vraiment dû serrer les dents. J'ai ensuite observé une pause de deux mois sans course au programme. Inhabituel pour moi, mais j'ai retrouvé le rythme en juillet avec un bon Tour de l'Utah dans la foulée. En résumé, ce fut une année correcte, mais sans coup d'éclat.

Où doit-on vous attendre en 2017?

Je débuterai une nouvelle fois en Australie. Je rentrerai ensuite au pays avant de mettre le cap sur la région niçoise pour être certain d'avoir des conditions d'entraînement valables. Je ferai ensuite le Tour d'Abou Dabi puis la suite est encore un peu floue. Paris-Nice, le Tour de Catalogne et le Tour du Pays Basque sont des possibilités. La suite dépendra précisément de ces courses. Le Tour de Turquie, les classiques ardennaises ou le Tour de Romandie sont des rendez-vous où l'on pourrait me voir. Puis on abordera les grands tours.

Justement, où vous verra-t-on?

Au Giro. J'avais fait part à mes dirigeants de ma volonté de courir le Tour d'Italie. Je l'ai déjà fait trois fois et j'aime beaucoup. Avec notre sponsor italien Segafredo, nous aurons une certaine pression. Bauke Mollema sera notre capitaine de route là-bas. J'aurai pour mission de l'épauler et j'aime cette tâche. Notre patron sportif Luca Guercilena a fixé les objectifs de la saison lors de notre premier stage. Nous allons sur chaque grand tour pour le gagner. L'autre objectif sera d'être la première équipe au World Tour à la fin de la saison. Sur un plan personnel, je ne disputerai donc pas le Tour de France. La Vuelta? C'est possible, mais c'est encore un peu tôt pour en parler.

Lire notre interview complète dans le Luxemburger Wort de ce vendredi 30 décembre.

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