Le netbook de Charlie Arendt
Tout auréolée d'une médaille d'or décrochée avec l'équipe féminine, la judoka Charlie Arendt nous livre son billet quotidien.
Hello!
Quelle journée mémorable pour notre équipe de judo! J'en ai pleuré à chaudes larmes. De joie, d'abord, parce que ce qui nous arrive est totalement inespéré. De déception, aussi, parce que je n'ai pas pu avoir ma revanche contre la Monégasque. On croyait que Monaco allait faire monter une autre fille de catégorie, ce n'est pas arrivé...
La nuit s'annonce longue puisque nous sommes d'abord invités à une réception de la BGL puis nous allons poursuivre la fête. En Andorre, je n'avais pas fêté parce que j'étais triste. A Monaco, j'étais partie directement du podium à l'aéroport parce que j'étais en examen. Ici, je veux être avec les autres. Nous n'avons pas besoin de boire de l'alcool pour être heureux: il nous suffit d'être ensemble.
La nuit précédant les derniers combats avait déjà été agitée mais pour d'autres raisons: entre 22h30 et 23h, alors que le marchand de sable était déjà passé, l'alarme de l'hôtel s'est déclenchée. Nous avons réveillé Fred, notre entraîneur et nous sommes sortis dans les couloirs: quelqu'un n'avait rien trouvé de mieux que de mettre une pomme dans le micro-ondes...
Le matin, avant les premiers combats, j'ai retrouvé Georges Morbé, mon copain, qui venait d'arriver.
Vraiment, c'est beaucoup d'émotions pour mon petit coeur, tout ça!
A demain