Le Stade de Luxembourg reste sur la touche
Pas prêt pour la venue de l'équipe du Portugal, le nouvel équipement ne le sera pas plus pour la venue de l'Ecosse en match amical le 6 juin. Les finitions tardent décidément.
Les millions dépensés (77) n'ont pas permis de finaliser les travaux du nouveau stade dans les temps... L'inauguration se voit donc à nouveau repoussée. © PHOTO: Chris Karaba
Le vieux stade Josy-Barthel n'est pas près de prendre sa retraite. En effet, à défaut d'avoir achevé tous les travaux indispensables à son homologation, le nouveau Stade de Luxembourg n'apparaît toujours pas sur les feuilles de match. Ainsi le vieil équipement ouvert en 1931 devrait-il reprendre du service le 6 juin prochain pour voir évoluer les Lions rouges face à l'équipe d'Ecosse dans le cadre d'une rencontre amicale.
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Officiellement, du côté de la Fédération luxembourgeoise de football, le message reste le même : «Le terrain de jeu ainsi que le coup d’envoi restent à déterminer». Mais les joueurs de Luc Holtz et ceux venus d'Édimbourg devront certainement se retrouver sur la pelouse de la route d'Arlon. La même déconvenue que pour la venue, le 30 mars dernier, de la formation portugaise conduite par Cristiano Ronaldo qui n'avait pas eu les honneurs de la nouvelle enceinte qui aura coûté de l'ordre de 77 millions d'euros.
En cause, évidemment des retards de finitions. A L'Essentiel, l'échevine de la capitale en charge des infrastructures sportives, Simone Beissel (DP), n'a pas caché qu'il fallait encore finaliser bien des choses au Stade de Luxembourg. Des travaux qu'avaient listés, en février, les officiels de l'UEFA venus vérifier les installations. Des réserves avaient notamment été faites en ce qui concerne le bon fonctionnement du réseau informatique, élément indispensable pour le système de vidéosurveillance que le contrôle d’accès informatisé, le réseau d’internet nécessaire pour les médias (diffusion TV, salle de presse) ou encore la détection incendie.
D'abord un match-test
Aujourd'hui, l'élue ne cache pas non plus qu'avant de voir la structure flambant neuve accueillir sa première rencontre officielle, un match-test ne serait pas de trop. Ne serait-ce que pour constater, in situ, que tout fonctionne bien.
Pour Simone Beissel, cette rencontre ne devrait pas avoir lieu avant juin-juillet... Une date retardée certes mais qui, en fonction de la situation sanitaire, permettrait aux spectateurs d'occuper tout ou partie des places du stade. Un ''galop d'essai'' qui pourra alors permettre la tenue de la première rencontre internationale officielle le 1er septembre, date du match face à l'Azerbaïdjan dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde de football 2022.