Leopard-Trek: encore raté!
Le compteur de la formation luxembourgeoise reste bloqué à une victoire au Tour de Suisse. La sixième étape a consacré le talentueux Néerlandais Steven Kruisjwijk, vainqueur au sommet de Malbun devant Levi Leipheimer et Damiano Cunego, plus en jaune que jamais.
Les frères Schleck n'ont pas été à la fête jeudi © PHOTO: Serge Waldbillig
Le compteur de la formation luxembourgeoise reste bloqué à une victoire au Tour de Suisse. La sixième étape a consacré le talentueux Néerlandais Steven Kruisjwijk, vainqueur au sommet de Malbun devant Levi Leipheimer et Damiano Cunego, plus en jaune que jamais.
Pour l'équipe Leopard-Trek, c'est une claque après avoir pris la course en main dans la dernière heure. Maigre consolation: Fränk Schleck, sixième à 30 secondes, passe au quatrième rang au général.
Le Tour de Suisse a pris une nouvelle tournure sur les hauteurs du Liechtenstein. Pas tellement pour le maillot jaune, toujours bien accroché sur les épaules de Damiano Cunego, mais bien pour l'équipe Leopard-Trek, qui ne gagnera sans doute pas la boucle helvétique.
Seize secondes perdues sur Cunego
C'était pourtant encore l'objectif de Kim Andersen à la sortie des deux premières étapes de montagne.
Mais hier, dans la terrible ascension de Malbun, Fränk Schleck n'a pu rééditer son exploit de 2007, finissant sixième à 30 secondes de Steven Kruijswijk.
Une opération qui lui permet certes de gagner deux rangs au classement général – suite à l'abandon de Mauricio Soler et au coup de mou de Laurens Ten Dam –, mais qui le laisse désormais à 1'41" de Damiano Cunego, soit seize secondes de plus que la veille.
D'ailleurs, l'Italien, qui considérait encore mercredi l'aîné des frangins comme son plus dangereux adversaire pour la victoire finale, s'est désormais trouvé un nouveau prédateur: Levi Leipheimer.
Rarement à l'attaque, l'Américain de RadioShack est d'une constance déconcertante et ses qualités de rouleur en font une cible toute désignée pour un Cunego qui a bien géré son affaire.
En laissant l'équipe Rabobank manœuvrer à sa guise pour la victoire d'étape, le Vénitien ne perdait que neuf secondes sur Leipheimer.