Ray Pye: «La mentalité du groupe est exemplaire»
Avec une moyenne d’âge de 22,5 ans pour le onze qui a débuté le match face aux Emirats Arabes Unis et avec un banc de huit joueuses dont la plus âgée affiche un peu plus de 18 ans, les responsables de l’équipe nationale dames peuvent regarder l’avenir positivement.
Ray Pye estime que son groupe va encore progresser au cours des deux prochaines années. © PHOTO: Serge Daleiden
Avec une moyenne d’âge de 22,5 ans pour le onze qui a débuté le match face aux Emirats Arabes Unis et avec un banc de huit joueuses dont la plus âgée affiche un peu plus de 18 ans, les responsables de l’équipe nationale dames peuvent regarder l’avenir positivement.
Par Daniel Pechon
De l’effectif qui a disputé en 2011 le tour préliminaire des qualification pour le Championnat d’Europe, seules Amy Thompson, Pascale Frising et Jessica Birkel font encore partie du cadre. Ray Pye, l’entraîneur national, s’est donné comme objectif de construire une équipe qui doit progressivement devenir plus compétitive.
Comment voyez-vous l’avenir sportif de la sélection dames?
Je suis optimisme. Sur les 12 derniers mois, l’équipe a bien progressé, apprenant à jouer collectivement et en équipe. Mais une des richesses est son vivier de jeunes joueuses. Il y a du talent mais il faut encore exploiter son potentiel. Je n’aime pas citer des noms car c’est réducteur et je ne souhaite pas mettre une joueuse en avant. Sara Elias (19 ans) est devenue un élément défensif de l’équipe, Sandy Sauber (19 ans) est aussi dans le 11 de base. Kimberley Dos Santos (18 ans) offre beaucoup d’espoirs. Karen Marin (17 ans), il suffit de l’observer jouer pour se rendre compte de ses qualités. Le talent est certainement un avantage mais le travail et pouvoir se fondre dans un collectif en sont d’autres. Le foot reste un sport d’équipe.
Comment gérez-vous la collaboration entre jeunes et moins jeunes?
Cette jeune génération a de la chance de côtoyer des joueuses, qui n’ont que quelques années de plus mais qui sont déjà expérimentées pour avoir fréquenté l’équipe nationale depuis déjà quelques années. D’ici deux ans, il n’y a aucun doute, le niveau de l’équipe sera plus élevé. Outre la jeunesse de l'équipe, je veux aussi mettre en évidence la mentalité du groupe. Elle est exemplaire. Les joueuses en veulent, elles travaillent très dur et avec sérieux.
Que manque t-il à ce groupe?
L’équipe a progressé depuis douze mois, dans la possession de balle que ce soit sur le plan défensif ou offensif. Notre faiblesse actuelle reste la gestion d’un match. Sentir quand il vaut mieux presser l’adversaire ou être plus défensif. Si on pouvait encore avoir un doute sur l’aspect offensif, le match de dimanche, face aux Emirats, prouve le contraire. Nous avons été capables de marquer six buts en 90 minutes. Marquer face à un adversaire faible mais replié, n’est pas toujours aisé.
Qu’en est-il des équipes de jeunes filles?
Tout se passe très bien dans toutes les catégories mais les U 17 apparaissent comme une génération très prometteuse.
Quel est le programme de l'équipe A au cours des prochains mois?
Nous allons jouer en octobre face aux îles Féroé. Par la suite, nous allons préparer le tour de pré-qualification de la Coupe du monde qui sera disputé en avril 2017 sous la forme habituelle d'une poule de quatre équipes qui s’affrontent dans un mini tournoi.